Dans ce pénible essai publié en 1936, l'auteur provençal dit son amour de la campagne, des paysans, des vieux métiers et sa haine de la ville, du bitume, des ouvriers et de la société marchande. Il prend l'exemple du pain que l'on fabrique soi-même, de a à z et que l'on partage avec les voisins dans une franche camaraderie. Alors, qu'en ville... et même de plus en plus hélas dans les villages, tout s'achète et l'homme ne voit que par l'argent, comment faire pour en gagner plus etc.
Le propos est quand même très naïf, et on a du mal à croire que Giono pense ce qu'il écrit (je pense qu'il ne crachait pas sur ses droits d'auteur) mais c'est dit avec tellement de coeur, de lyrisme et de rage qu'on excuse un peu.
Mais personnellement, je ne m'y suis pas retrouvé..car je trouve beaucoup de charme aux villes, même dans ces endroits les plus quelconques (mon côté Modiano). Alors que la campagne, pour y vivre quotidiennement, je peux affirmer qu'elle m'ennuie souvent. Il n'y a pas de surprise en campagne puisque la loi de la nature y règne..alors que la loi des hommes (ou la jungle) qui sévit en ville, peut offrir, elle, quelques surprises..bonnes ou mauvaises...
essai, publié en 1938
éditions Rombaldi, 153 pages
lecture du 27.03 au 31.03.2010
note : 1/5
(je ne sais pas ce qui se passe ce soir avec la mise en forme..mais c'est le BORDEL !)



Ça y est, j'ai enfin lu un Balzac. Premier sentiment : ce n'est pas pire que l'idée que je m'en faisais mais ce n'est pas mieux non plus. C'est très d'époque et ça comprend son lot de vicomtes et de duchesses, de filles à marier avec les affaires de dot qui vont avec, des dames mariées chichement et qui trompent leurs maris officiellement (et vise versa).
présentation de l'éditeur : La visite du scénariste l’avait agacée. Elle avait perçu sa détermination comme un défi insolent, elle se sentait menacée. Sans y penser, elle prit un verre qu’elle remplit de vin blanc. Elle avait arrêté de travailler avec les chevaux, tout le monde le savait ! Pourquoi ce type était-il venu la relancer ? Pourquoi la voulait-il, elle, Enora ? Ce n’était même pas un réalisateur !Comment un scénariste avait-il pu obtenir le choix de la cascadeuse ? Il fallait qu’elle vérifie ça auprès de Charly. Au fait, pourquoi fallait-il qu’elle « vérifie ça » ?
résumé : Ils prirent possession de la maison au milieu de la nuit. Une autre famille y aurait vu un commencement. Le premier matin de tous les autres. Une nouvelle vie dans une nouvelle ville. Un moment rare qu'on ne vit jamais dans le noir. Une famille d'Américains s'installe à Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le père, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la mère, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la préparation des barbecues. Belle, la fille, fait honneur à son prénom. Warren enfin a su se rendre indispensable pour tout et auprès de tous. Une famille apparemment comme les autres en somme. Une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner...
présentation de l'éditeur : " Il y a dans lire une attente qui ne cherche pas à aboutir. Lire c'est errer. La lecture est l'errance. "
J'avais reperé ce roman dès sa sortie et quelques bonnes critiques m'ont conduit à me le procurer. Ce petit ouvrage de 141 pages traite de la vie quotidienne d'un intérimaire dont la spécialité est d'effectuer des travaux de maintenance dans les centrales nucléaires. J'avais peur avant de commencer cette lecture qu'il s'agisse d'un roman à charge contre l'industrie nucléaire mais en fait, je tiens à rassurer de suite les écologistes (et donc pro-nucléaires) dont je suis, il n'en ait rien. Les risques liés au nucléaire sont évidemment évoqués et occupent même une grosse partie du roman mais s'il y a une critique dans ce roman, ce serait plus de la précarité dans laquelle vivent tous ces intérimaires intervenant de centrales en centrales au gré de ce qu'on appelle dans la milieu des "arrêts de tranche". Comme les sites se situent souvent près de petits bourgs, ils n'ont d'autres solutions que de vivre dans des caravanes ou des mobile-homes.
présentation de l'éditeur : Ces trois contes sont trois histoires extraordinaires où le fantastique religieux illumine la vie quotidienne.
présentation de l'éditeur : La Hague…Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu’il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d’hommes. C’est là que la narratrice est venue se réfugier depuis l’automne. Employée par le centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu’elle voit Lambert, c’est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d’un certain Michel. D’autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l’ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L’histoire de Lambert intrigue la narratrice et l’homme l’attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.